Calme pour ne pas dire plus depuis son départ sur la magnifique côte adriatique, le Giro a pris un virage à 180 degrés depuis deux jours. L’abandon de Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step) fut, pensait-on, une déflagration assez importante pour animer le début de semaine. La dixième étape a prouvé qu’elle pouvait elle aussi entrer dans cette danse. Avec la pluie, les vents violents et le froid au programme, les coureurs ont un temps tenté d’en neutraliser une bonne partie. Ils ont finalement couru l’entièreté des 196 kilomètres et c’est peu dire qu’ils ont souffert.